Je te fixais, veilleuse affamée
Tu allais le matin par les sentiers
butiner les boucles de clarté,
et
laper le chuchotis du Loir,
les faîtes des ormes
se signaient à ton apparition
émerveillés par
les rondeaux de tes appas,
à ton retour dans notre logis,
tu retirais ta robe de bure,
ton bustier,
et tu m’apparaissais
dans
la munificence secrète
de
tes pétales de joliesse,
tes bas de soie
clamaient
la caresse d’une hostie d’amour
parmi la musique du silence,
je te fixais, veilleuse affamée
sous la voûte des candélabres de splendeur,
tu demeurais ainsi, palpitante,
jusqu’à ce que nos paumes
rejoignent
la ronde de la sensualité,
et, depuis qu’importe
si tes lèvres se sont tues,
car je sais que je te rejoindrai
et que la vague de nos cris
s’ébrouera à nouveau
au front de nos souffles !
Sophie Rivière
Tu allais le matin par les sentiers
butiner les boucles de clarté,
et
laper le chuchotis du Loir,
les faîtes des ormes
se signaient à ton apparition
émerveillés par
les rondeaux de tes appas,
à ton retour dans notre logis,
tu retirais ta robe de bure,
ton bustier,
et tu m’apparaissais
dans
la munificence secrète
de
tes pétales de joliesse,
tes bas de soie
clamaient
la caresse d’une hostie d’amour
parmi la musique du silence,
je te fixais, veilleuse affamée
sous la voûte des candélabres de splendeur,
tu demeurais ainsi, palpitante,
jusqu’à ce que nos paumes
rejoignent
la ronde de la sensualité,
et, depuis qu’importe
si tes lèvres se sont tues,
car je sais que je te rejoindrai
et que la vague de nos cris
s’ébrouera à nouveau
au front de nos souffles !
Sophie Rivière
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